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  • : Caraïbe & cinéma
  • : Principe organisationnel du blog de travail : -dans les articles, il y a les idées d'articles (catégorie articles à rédiger), les appels à communication, et les éléments du dossier de thèse qui tjs est en construction ; tous les autres articles restent en non classé jusqu'à nouvel ordre. les pages renforment les infos générales collectées. Elles développent trois axes de connaissance : 1/Defining La Caraïbe 2/Cinéma caraïbe 3/éléments instiutionnels de ma recherche
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 Sujet de thèse – Progression et période

 

 

 

PREMIERE RENTREE IUFM

2007-2008 :

(in mail à R.Toumson, 17 juillet 2007) : Considérer les destinées noires réelles et fictives à travers la considération des adaptations cinématographiques de la diaspora et d’y questionner l’hypothèse de l’élaboration d’un panthéon-mythe.

 

(in mail à Frances Santiago, université de Porto Rico) : Je voudrais me pencher sur les représentations cinématographiques et littéraires du Noir dans la Caraïbe qui pourrait s'intituler Encres noires et écran noir.

Un point me tient particulièrement à coeur ; il s'agirait de questionner les destinées noires portées à l'écran -dont les adaptations cinématographiques- et d'y questionner l'hypothèse de l'élaboration collective d'un panthéon-mythe et les répercussions possibles de ce dernier dans l'imagnaire collectif.

En outre, je conçois ce travail comme  principalement un travail de collecte d'informations sur la production, la réalisation, l'histoire et l'industrie cinématographique dans la Caraïbe. Et en partant des quelques travaux déjà existant à ce jour, je souhaiterais éclairer les réalisateurs antillais plus médiatisés aujourd'hui. Quelle différence entre un Flamand Barny et un Lara ?

Mais la manière de jouer aussi fait question, dans la mesure où les attitudes adoptées sont bien différentes de celles du cinéma national français. Elle se pare des attitudes du théâtre de rue régional. Choix ou atavisme ? Enfin, quid du film documentaire et du film musical ? Quels discours sur soi et l'autre, sur l'ici et l'ailleurs tiennent-ils dans le même temps ?

Réponse de Frances : Je voulais juste vous poser quelques questions pour avoir plus de renseignements sur le travail que vous voulez realiser. Quels cineastes vous interessent? De quels pays de la Caraibe ? S'agit-il de la Caraibe anglo - hispano - et francohone? Est-ce une etude comparatiste dans un sens? Connaisez-vous les ecrits de Stuart Hall sur le cinema de la Caraibe anglophone?  Avez-vous un plan de travail?

Inscription au FCT : Encres noires et écran noir : Représentations littéraires et cinématographiques du Noir dans la Caraïbe

(notes du 17/04/2010 : je ne le savais pas alors, mais le livre utile étant donné l’axe choisi aurait été White screens, black Images : Hollywood from the Dark side par James A Snead, Colin McCabe at Cornel West) http://books.google.com/books?hl=fr&lr=&id=JQd9M_sMGJUC&oi=fnd&pg=PA1&dq=%22C.+MacCabe%22&ots=krJz7UDSL4&sig=3zKo9labG76SPHX8XJsP4-uWTwM#v=onepage&q&f=false

avril 2008 (Saint-Domingue) :

 A l’heure où les états-nations dans leur composition, leur existence et leurs responsabilité changent –voire reculent – il serait intéressant d’appartenir à un espace historiquement structuré et fondé, et d’en faire l’expérience concrète dès le plus jeune âge. Objectif : construire une conscience caribéenne. Ce sur quoi nous fonctionnons sont autant des réalités que des convictions, une foi ancrée.

 

Entretien avec Shamin Winrick : Methodologie de la recherche documentaire

-Introduction = literature review : Identify : topic/objectives/background and circumstances (who said what on the topic ?)/

Analysis/Discussion/recommendations

Limitations of the studies ?

Justification = impact on study and theory

-Organisation UWI Library : cf. West Indiana section (anything on the Caribbean) and Creative Arts section (small library)

-on the Internet : define what I’m talking about (search terms) = synonymous in different langages

-archives = web page, the day I’ve been doing it + use a bibliographic software → author, title, year, date I saw it

-A consulter : google.com, http://scholar.google.com , Google books, Google prints, www.yahoo.com , www.ask.com (women issues),

 

 

DEUXIEME RENTREE IUFM

 

2008-2009 : (in mail à C.Murcia, Paris VII)

PROJET DE THESE

L’invention d’un cinéma antillais ou existe-t-il un cinéma antillais ?

 

 

Demander : « Qu’est-ce que le cinéma ? » n’équivaut pas à la question : « le cinéma existe-t-il ? ».

La première question suppose la préexistence du cinéma pour au mieux, en interroger l’essence ou au pire, en considérer les manifestations contingentes particulières et différentes. La seconde question pose comme discutable cette existence et donc l’impose comme horizon à établir. En outre, ces questions entraînent des réponses qui appartiennent à des registres différents. Quand la question de l’essence artistique ouvre sur les réponses concomitantes  que sont la poétique et l’esthétique, la solution à celle de l’existence repose sur un procès d’attestation / authentification fondé par le recours à un discours historiquement centré.

Le projet historiographique a en commun avec le projet mémorialiste d’induire et de mettre au jour le rapport à l’histoire du sujet considéré, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un thème. Toute étude historique sur le cinéma superpose donc aux scansions de l’histoire politique mondiale du XXème siècle celles plus spécifiques de l’art  à la même époque croisée avec l’histoire du pays envisagé. Le champ non encore investigué est contraint, balisé par les deux autres déjà constitués. L’ouvrage d’Emmanuel Larraz[1], par exemple, s’inscrit bien dans cette perspective, ce qu’indique clairement les mentions qui composent tout entier le titre. Elles sont géographiques d’une part « le cinéma espagnol » et chronologiques et méthodologiques d’autre part : « des origines à nos jours ». En guise de préface à cette publication dans la collection 7è Art, Luis Garcia Berlanga répertorie les obstacles "naturels" qui se dressent sur la route de l’historiographe d’un cinéma national : « Dans le cas d’Emmanuel Larraz l’effort est double, car il a tout d’abord affronté les difficultés auxquelles se heurte tout historien, c’est-à-dire la recherche de documents, des œuvres, des témoignages, etc […] Je crois sincèrement que peu de metteurs en scène ibériques sont capables de donner des renseignements suffisants  sur leur propre œuvre sur laquelle ils ne conservent par ailleurs guère de documentation. Et il en va de même pour les producteurs, les distributeurs et même les organisateurs officiels de l’Administration très peu soucieux de la conservation des archives. [2]»

La question de l’existence ou au préalable de l’invention du cinéma antillais impose donc un travail de rassemblement de la documentation similaire.

Mais mon projet diffère de celui d’Emmanuel Larraz, car il a pour cadre un espace géographique référentiel si ce n’est problématique, en tous les cas complexe en terme de définition. La Martinique et la Guadeloupe sont des départements français qui ont produit au moins un réalisateur récompensé à défaut d’être (re-)connu. En l’occurrence, il s’agit d’une réalisatrice, Euzhan Palcy[3]. Bien que de nationalité française, elle n’apparaît pas dans les monographies nationales. La complexité est inhérente aux espaces dits ultra-marins : une supranationalité française, des influences artistiques françaises indéniables mais tout aussi indéniables sont les influences  géographiques de la Caraïbe, de l’Amérique du Nord voisines et de l’Afrique avec qui les îles sont historiquement liées.

Quelle en est la conséquence pour les Antilles françaises ?  C’est, entre autre, une place particulière, en lien mais distincte, dans l’histoire et l’histoire artistique de la France.

 

Je conçois cette recherche comme l’occasion offerte d’effectuer un travail de collecte d’informations sur le cinéma et la production, la réalisation, l’histoire et l’industrie cinématographiques, en partant des quelques travaux déjà existant à ce jour, un parcours le plus complet du processus cinématographique : depuis l’élaboration du scénario, conception du film, même dans sa dimension économique jusqu’à la consommation, réception. La littérature comparée est engagée dans l’adaptation et l’écriture de scénario.

Quelles seraient les dates les plus anciennes pour une interrogation qui serait formulée à partir de 2008 ? Vers quelle date d’arrêt ?

Identifier une dizaine d’œuvres significatives pour se demander comment le cinéma antillais s’est créé ? Avec quelles qualités et quels défauts ?

Car à considérer les nombreux ouvrages qui portent sur le cinéma, même si l’on se cantonne à la seule édition française, il s’avère qu’ils investissent les champs complémentaires de l’exégèse cinématographique. La grammaire et le langage du cinéma, sont scrutés en même temps que son essence artistique est questionnée et théorisée. Nous ne pourrons pas  faire l’économie de cette analyse complémentaire et croisée.

En littérature, il y a peu, Dominique Chancé s’est confrontée au même challenge en l’étendant à la Caraïbe. Les pistes critiques qu’elle a empruntées ont dessiné un double mouvement centripète et centrifuge puis elles l’ont emmenée à poser le caractère baroque de la littérature caribéenne[4]. En dernière instance, elle conclut  au caractère archipélagique, à l’"entre" : « La littérature antillaise existe-t-elle ? Un ensemble des littératures antillaises, à la fois très hétérogène et cohérent, pourrait à tout le moins s’esquisser. De cet ensemble encore largement  virtuel –nul ouvrage ne l’a encore construit comme objet scientifique, nulle tradition ne le soutient (…) Les littératures des Antilles sont, en effet, constituées d’ensembles linguistiquement séparés, mais elles sont de proportions et de nature très variables. » [5] 

Qu’en sera-t-il pour le cinéma ? Ce dont nous sommes assurés à ce stade, c’est de la constitution antérieure d’une historiographie du cinéma dans les  grandes Antilles, à Cuba[6] et en Jamaïque. Le cinéma des Antilles françaises est-il un "entre" d’autres îles de Grandes et des Petites Antilles ?

Méthodologiquement, nous pourrions envisager d’abord d’emprunter à la veine des Cultural Studies tels que Thomas Mitchell[7], par exemple, les préconise afin d’ « [étudier] la production et la réception des films comme pratique socioculturelle, en dehors de toute évaluation esthétique »[8].  

Le cinéma est ligne de culture. Je souhaite que le panorama des films présente des questions signifiantes tant d’un point de vue culturel, sociologique et anthropologique.

La variété des supports est préférable : films de fiction et films documentaires, longs et courts métrages, archives sonores inconnues, collections privées, etc…

 

Mais après avoir déterminé l’existence d’un cinéma antillais francophone par un travail d’archives, il s’agira d’appliquer aux films qui le composent les nécessaires paramètres du jugement : valeur, beauté et excellence.

N’est-il pas temps, en effet, de procéder à la mise en place du début de la réflexion, l’analyse pour l’acceptation ou le rejet fondé d’une pratique et d’une production qui existent bel et bien ? Enfin, les propositions cinématographiques antillaises relèvent-elles de l’art défini comme "cosa mentale" ?

 

(in dossier d’inscription) : Identification claire de la problématique : La construction de la Caraïbe comme espace référentiel cohérent autour du personnage du Noir (personnages réels, fictionnels et mythologiques) est l’objectif de l’étude des poétiques comparées.

 

  • 19/11/08 (ap Défilée la Folle) :

Objectif : mettre au jour un mvt d’ensemble volontaire ou involontaire en rapport avec les mouvements littéraires ou artistiques.

Quel rapport à l’Art ? Les réalisateurs prétendent-ils / ambitionnent-ils (à) l’Art ? Nos réalisateurs sont-ils des artistes ?

Recensement des films. Quel écueil éviter à tt prix ?

 

  • Mai 2009 (préparation de l’audition par l’AERES)

A faire : Etat de l’art

Sur Internet

Consultation bibli de UWI Jamaîque, TnT, Barbade, bibli Porto-Rico, bibli de l’ICAIC.

Publication chez Ian Randle Publisher, (fait)

A la bibli Schoelcher,

Biblio de Sylvio

Bouquin de Roland Suvélor

A la BU

Stuart Hall et le cinéma de la Caraïbe anglophone

Def de la CaraIbe par Dominique Chancé

Jean Cruzol, Les îles à sucre.

 

 

 

 

 

TROISIEME RENTREE IUFM

 

2009-2010 :

(in mail à Frances Santiago/ juillet 2009) : je souhaite vous dire que les deux années qui se sont écoulées n'ont pas été totalement perdues. Il me semblait important de délimiter le champ dans lequel je voulais travailler avant de vous recontacter. Force est de reconnaître, au bout de deux ans que cela n'a pas été possible et que j'ai besoin d'aide car mes recherches ont été terriblement désordonnées.
Elles m'ont cependant permis de faire le tri. En effet, lorsque je vous ai contactée, j'envisageais d'interroger l'image du Noir dans le cinéma et la littérature. Depuis, j'ai circonscrit le projet au seul cinéma et ai laissé de côté la question de la représentation/image du Noir.
Il me paraît plus intéressant de travailler sur le cinéma de la Caraïbe et de chercher à donner du sens à un cinéma caribéen. Afin de porter un regard global sur le cinéma caribéen insulaire des origines à nos jours  (en réalité, jusqu'à la fin des années 90), j'ai entamé le fastidieux recensement de la production. A cette heure, je ne l'ai pas terminé et nombre de films restent difficiles d'accès.
Contrairement aux travaux qui existent à l'heure actuelle, je souhaite considérer tous les espaces linguistiques : la Caraïbe anglophone, hispano et francophone et faire en cinéma ce qui a été fait en histoire par F. Moya Pons par exemple, en économie par J Cruzol ou par D. Chancé en littérature. Mais, est-ce possible ?
C'est la raison pour laquelle ma question reste ouverte : existe-t-il un cinéma caribéen ? Je pose qu'historiquement la réponse est affirmative . Mais c'est bien insuffisant pour déterminer un corpus satisfaisant.

Je continue de travailler à mon corpus qui, à ce stade, réunit Tomas Gutierrez Alea, Euzhan Palcy et Raoul Peck dont les choix cinématographiques, s'ils ne se recoupent me semblent se compléter. Cela vous paraît-il plausible ? défendable ?

 

(in mail à F. Santiago/septembre 2009) : De mon côté, les choses ont continué d'avancer. Je souhaite véritablement une entrée cinématographique et esthétique. C'est la raison pour laquelle,alors que je travaille à me former en cinéma ( Licence de cinéma avec Paris I), je songe réduire encore mon corpus principal à Euzhan Palcy, tout en gardant mon objectif caribéen. Qu'en pensez-vous ?

 

  • 9 octobre 2009 (rencontre avec Dominique Berthet) :

Conseils de Dominique : il faut légitimer le choix de Palcy dans le contexte générale de ma recherche : préoccupations théoriques, connaissance d’une histoire, d’un contexte

il ne s’agit d’énoncer des conclusions, mais dire ce que je cherche et pourquoi je le cherche.

Histoire du cinéma caribéen en introduction mais y faire référence pour le dvpt

NB : écrire, c’est créer des passerelles avec d’autres : ne pas saucissonner histoire et esthétique afin d’aboutir à une vue panoramique sur la recherche. Il faut penser les choses de manière discursive. La production ne doit pas retracer les étapes de la recherche. La production est une œuvre en soi. On travaille le plan à la fin de la recherche.

 

Quelle est la place de la recherche du Beau dans la réalisation ?relation du beau et du social est différent du Beau cinématographique → esthétique cinématographique, question des genres par exemple et non le Beau et le laid, question liées au réalisme, au traitement du réel, bibliographie intéressante :

 

  1. Colin McCabe, « Realism and the Cinema : Notes on some Brechtian theses », in Screen, Oxford Journals 1974, Oxford U Press, [references :  Screen 1974 15(2):7-27; doi:10.1093/screen/15.2.7.]
  2. Georg Lukacs, The Theory of the novel (1914), and its Preface (1962) http://www.marxists.org/archive/lukacs/
  3. (pas si important, du moins champ disciplinaire different) Jonathan Potter, Representing reality : discourse, rhetoric and social construction, Sage Publication, 1996 ; in Google Books)


 

Dominique Château, 6 ou 7 livres sur le cinéma dont Philosophie du cinéma.

 

Préparation entretien avec Palcy :

-L’esthétique : recherche permanente du Beau ? non mais plutôt recherche de l’émotion par ce qui repousse autant que par ce qui séduit et charme.

Préoccupation  pour le réalisateur de la récupération de son œuvre.

Par exemple, dans Apocalypse now, de FF Coppola avec Brando, Martin Sheen (1979), beau film mais problème idéologique de l’esthétisation de la guerre.

-Qu’est-ce qui intéresse un réalisateur ? outils. modalités d’une idée, d’un sentiment, d’une impression

-le cinéma est art du montage ; réflexion à mener sur l’art du montage. Revoir les postures antagoniques/antagonistes sur le montage(qui dit quoi ?) ;

-Quelle sa conception du montage ? quel rôle joue-t-il selon elle et comment le joue-t-il ?

 

Cf. Lecture donnée à Furnam en 2006, Lire Palcy, c’est :

-her emergence as one of the most prominent filmmakers

-her experience as a film artist in Martinique, Paris and Hollywood

-the relevance of human rights issues in her films

 

Cf. entretien pour le site Image

-construire d’autres [représentations] personnages : noirs, beaux, pas là pour faire rire et divertir

→ posture résolument postcoloniale. Partagée par d’autres réalisateurs ?

→ Quelle différence de construction entre les personnages blancs et noirs en termes de mise en scène ? de montage ?

→ contre une grammaire « établie » : personnage minimal est homme, blanc, européen

-couple enfant / ancêtre (celui qui va recevoir et prendre le relais/ celui qui  transmet le savoir et va partir)

-cinéma vérité comme Gavras

-un cinéma qui lave.

 

(in dossier d’inscription) : En cours, une entrée analytique et esthétique vient s’adjoindre au projet initial

 

 

Délimitation du champ + détermination de la période & de l’espace linguistique ok

→1 champ : le cinéma caribéen  (appartenant au champ des Caribbean Studies) + 1 idée : Euzhan Palcy

 

Corpus en cours

 

Légitimité en cinéma  en cours

 

  • Mercredi 14 octobre 09 : appel à Roger

→ Problématique suggérée : à partir d’un travail sur Rue Case Nègres et Une Saison blanche et sèche, interroger les structures de la signification filmique (i.e le rapport livre-roman-cinéma) dans le contexte anthropologique de la Martinique ; interroger le statut canonique de ces deux romanciers-là, de ces deux romans-là.

 

 

Toujours à faire :

Introduction, avant projet, plan de travail

 

  • 21/10/09

L’adaptation chez Palcy : lien avec la Négritude avec la Créolité ?

Penser à comparer les textes filmiques et littéraires de sorte à déterminer la « méthodologie » de la réalisatrice martiniquaise.

Les personnages ?

Réseaux de signifiance  dans les films ?

Epistémê : réception des films aux Antilles, en Europe et dans le monde ?

Les 80’s aux Antilles : quels auteurs ? Quels romans ? quels artistes ? quelles aspirations ? quelles influences ?→ naissance d’un cinéma in Antilles françaises ?

Rapports Palcy / Truffaut, influence filmique ?

Rapports Palcy/ Redford ? csqces ?

 

 

samedi 17 avril 2010 :

(inspiré par l’article de Jane Bryce, http://www.cavehill.uwi.edu/BNCCde/dominica/conference/rhys/bryce.html ) :

« For this reason, the production of a film-of-a-book by a Caribbean writer is an event worthy of some attention, raising questions of the translation, not only of text to screen, but of a local reality to one accessible to a global audience. As I write, the arrival of the celebrated Merchant/Ivory team in Trinidad to film V.S. Naipaul's novel, The Mystic Masseur (1957) has already given rise to controversy about the casting of an Indian star rather than a local actor in the central role. And yet, it must be recognised that a novel cannot attain the same global reach as a film, however canonical or paradigmatic of West Indian identity and culture it may be. Jean Rhys's Wide Sargasso Sea, for example, while it may be counted as one of the Caribbean's chief cultural exports, still circulates chiefly in academic and educational circles as a set text and reference point for postcolonial feminist critics.My interest in this chapter, however, is less with the novel itself, than with its re-presentation through the medium of not one, but two film versions, and with the way new meanings are produced by the imposition of a 'textual system' which incorporates novelistic narrative, screenplay, visual images and sound through the use of technology. Rhys's novel has entered the collective consciousness as an evocation of a creole identity characterised above all by multiple points of view. 'There is always the other side, always', the note which resonates throughout the novel, is as much a key to Rhys's modernist method as it is to Antoinette, the protagonist's, sense of self. But it also suggests the possibility of further meanings and points of view beyond the text; how these meanings might be mobilised through the medium of film, and the interrelationship between director, spectator and critic, are what I want to explore.”

 

Comment adapte-t-on ? et qu’adapte-t-on ? :

-texte à l’image : re-présentation ? et comment sont créés de nouveaux sens ?

-réalité locale, particulière, rendue accessible pour une audience globalisée : modalité singularisation ou universel ?

-choix de la distribution

-adaptation de romans dotés de qualités filmiques : préoccupation du point de vue, visual imagery, colour, landscape,…

-adaptation de textes canoniques et paradigmatiques, représentatifs d’une identité et d’une culture* → que veut dire canonique et comment le démontrer ? synonyme de « as posessing cultural significance » nb : person or group,be left out, misrepresented, or overlooked

*Chris Barker, Cultural Studies : theory and Practice (sur Googlebook)

-(fondé sur film as Social Practice by Graeme Turner, sur Google book) aesthetic analysis : film’s ability to become art through its reproduction and arrangement of sound and images ; in 6à’s and 70’s, preference for modernistic, abstract filmswhich bore more similarities to literary works than to the mainstream of commercial feature films. : retrouver ce que le roman faisait que fait le film et dans un deuxième temps, considerer ce que le film fait et que le roman n’a pas fait.

Débat formalisme / réalisme date des années 40 et 50 qui cherchait à établir le cinema comme un art et le film comme un « exhibited aesthetic object »

 

 



[1] Emmanuel Larraz, Le cinéma espagnol, des origines à nos jours, Cerf, 1986.

[2] Op. cit. « Préface » p. 9.

[3] Euzhan Palcy, La Rue Case nègres, 1983.

E. Palcy reçut Lion d’argent de la Meilleure première œuvre en 1983 et un César dans la même catégorie au Festival de Venise en 1984.

[4]Entre deux rives et trois continents, mélange offert à Jack Corzani, (ouvrage collectif), Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 2004.

Les fils de Lear : Glissant, Naipaul, Wideman, Karthala, 2003.

Poétique baroque de la Caraïbe, Karthala, 2001.

[5] Dominique Chancé, Histoire des littératures antillaises, Ellipses, 2005, p.

[6] Synthèse historiographique sur le cinéma cubain réalisée par Paulo Antonio, in Le cinéma en Amérique latine, le miroir éclaté, historiographie et comparatisme, Paris, L’Harmattan, 2000, pp.196-200.

 

[7] W.J Thomas Mitchell, Picture Theory. Essays on verbal and visual Representation, University of Chicago, Chicago et Londres, 1994.

[8] Définition cf. Geneviève Sellier, Cultural studies, gender studies et études filmiques, Iris, n°26, automne 1998, p.5.

Elle y donne également la définition des gender studies : « Etudes des pratiques et des représentations (dans le cinéma et dans l’audiovisuel) des identités et des rapports de sexe en tant qu’ils sont construits socialement. »

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