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  • : Caraïbe & cinéma
  • : Principe organisationnel du blog de travail : -dans les articles, il y a les idées d'articles (catégorie articles à rédiger), les appels à communication, et les éléments du dossier de thèse qui tjs est en construction ; tous les autres articles restent en non classé jusqu'à nouvel ordre. les pages renforment les infos générales collectées. Elles développent trois axes de connaissance : 1/Defining La Caraïbe 2/Cinéma caraïbe 3/éléments instiutionnels de ma recherche
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 17:30

APPEL À CONTRIBUTION POUR LE Nº 2 (2010)

 

Intitulé de la thématique : Pratiques de l’engagement

 

Notre engagement n’a de sens que s’il s’agit d’un ré-enracinement, certes, mais aussi d’un épanouissement, d’un dépassement et de la conquête d’une nouvelle et plus large fraternité (Aimé Césaire, fin du « Discours sur la négritude », 1987).

 

 

Gaïac. Revue de l’IUFM de Martinique lance l’appel à contribution pour son deuxième numéro, à paraître en 2010.

 

L’engagement est à l’honneur de ce numéro qui propose de rendre compte des différentes formes que peuvent adopter les pratiques de cette notion définie par le dictionnaire Robert, rappelons-le comme référence, comme Acte ou attitude de l’intellectuel, de l’artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d’une cause.

 

Notion qui traverse toutes les cultures et toutes les époques depuis l’Antiquité, souvent étroitement liée à la révolte, à la liberté et à l’identité, l’engagement a pris et prend des formes aussi diverses que les idéologies ou visions de monde qui les abritent à partir du moment où un individu ou une collectivité passent de la prise de conscience à l’acte, à partir du moment où l’on mène sa vie selon un but dont on a pris conscience, quel que soit le degré de succès final de cet acte. Ces deux dimensions de prise de conscience et de passage à l’acte sont fondamentales et inhérentes à l’engagement pour que celui-ci soit reconnu comme tel, indépendamment du jugement moral que chacun porterait sur un engagement particulier. Il ne faut cependant pas comprendre « passage à l’acte » en un sens uniquement physique : écrire, par exemple, est aussi un acte, sans doute celui que le Robert appelle « attitude » (qui n’a donc pas un sens passif).

 

Nous faisons appel à des travaux provenant de toute aire scientifique qui rendraient compte de cas remarquables d’engagement et/ou de son rôle central au niveau des repères identitaires des individus d’une société ou communauté données. On pourra s’interroger, par exemple, sur des cas d’engagement pour les principes républicains fondamentaux, sur de figures de l’engagement en littérature, en histoire, en art, sur les engagements qui président à la recherche en sciences exactes ou sur les limites entre la notion philosophico-sociale de l’engagement et des actes ou attitudes qui impliquent un engagement, dont le compromis, le contrat, la promesse ou le pacte, entre autres. On pourra approfondir la recherche sur des figures de l’engagement reconnues par la tradition et l’historiographie, étudier leur présence et leur influence ou encore s’intéresser à des figures contemporaines moins connues qui accordent à la notion de l’engagement une place privilégiée. Pour ne citer que quelques noms de référence étroitement liés à cette notion, on peut rappeler ceux de Spinoza, Voltaire ou Marx en philosophie ; Victor Hugo, Pablo Neruda ou Aimé Césaire en littérature ; Salvador Allende, André Aliker ou Ben Barka en politique ; Goya, Delacroix ou Botero en peinture ; Sergueï Eisenstein, Chris Marker ou Ken Loach en cinéma ; Wagner, Bartók ou Chostakovitch en musique ; Bakhtine, Lukács ou Auerbach en critique littéraire ; Spiegelman, Marjane Satrapi ou Carlos Giménez en bande dessinée… Ce n’est évidemment qu’un petit échantillon du canon qui peut servir de référence.

 

E. Bayard, illustration de Cosette pour Les Misérables de Victor Hugo (1862).

 

Nous ne saurions pas limiter la notion d’engagement au seul champ des sciences humaines, si vaste soit-il. On pourra étudier des cas (contemporains ou pas) semblables à celui de Galilée défendant l’héliocentrisme (sujet de la Vie de Galilée de Brecht), à l’engagement politique de Bertrand Russell ou à celui d’Albert Einstein pour le sionisme. Il ne faut pas non plus qu’il ne soit retenu que le sens peut-être le plus populaire d’engagement (depuis le XIXe siècle et la naissance des grands mouvements révolutionnaires) comme acte ou attitude de dénonciation publique ou privée d’une injustice politique ou sociale. Nous invitons à réfléchir sur la notion d’engagement aussi en tant qu’éthique traitée soit de façon théorique soit appliquée à des cas particuliers. Rappelons-nous le principe artistique d’Oscar Wilde sur l’esthétique, qui est bien une forme d’engagement contre la tendance à voir les œuvres comme porteuses de « messages » : l’art est « inutile » et le critique lui aussi serait un « artiste ». Dans « engagement » il n’y a pas que la dimension de « dénonciation » : il y a aussi la dimension de défense ou de démonstration de ses propres convictions, la création d’un espace (littéraire, artistique, philosophique ou autre) où ses idées sont figées, objectivées et transmissibles. N’importe quelle idéologie ou idée de monde peut bien faire l’objet d’un acte ou d’une attitude engagée, non limitée aux intellectuels et aux artistes, comme le dit de façon quelque peu réductrice le Robert.

 

En outre, du point de vue de nos pratiques professionnelles, on pourra étudier également l’engagement en s’interrogeant sur la place que les méthodes de formation d’enseignants accordent à l’investissement personnel de ceux-ci. Quelle est la place de cet investissement dans leurs pratiques ? L’engagement d’un enseignant doit-il être contrôlé et réglementé ou doit-on réserver la notion d’engagement pour faire référence à l’investissement dans son métier en dehors de ses « heures de travail » ? Peut-on être un bon enseignant sans être forcément passionné et dévoué envers son métier ? De quelles façons un enseignant peut-il comprendre son « engagement » ?

 

On pourra se demander aussi « comment ‘enseigner’ l’engagement ? » et essayer de répondre en s’appuyant sur la littérature, l’art ou l’histoire, par exemple. À quel point les programmes d’enseignement comprennent-ils des ouvrages engagés ? Dans quel but ?

 

Comme pour le numéro 1 de Gaïac, nous considérerons aussi des propositions libres sans lien avec la thématique principale, ainsi que des comptes-rendus d’ouvrages récents et des séquences d’enseignement. Les opinions des collaborateurs ne sauront pas engager, par contre, celles des responsables de la revue et seront considérées pour publication dans la mesure où elles se formulent de façon étayée et raisonnée.

 

On traitera les propositions en respectant le principe de l’anonymat. Une fois enlevés par nos soins le nom de l’auteur et toute trace permettant de l’identifier, l’article reçu sera expertisé par deux membres du comité de lecture et/ou du comité scientifique international de la discipline dont relève chaque travail. Les auteurs se verront ensuite proposés d’introduire certaines modifications ou d’adapter leur contenu et/ou leur forme aux exigences de qualité de la revue.

 

Les propositions et résumés d’articles d’une vingtaine de lignes environ doivent être envoyés avant le 1er décembre 2009, accompagnés d’une présentation de l’auteur en 5-6 lignes à J. CESPEDES, directeur adjoint de la revue, coordonnateur de ce numéro : jaime.cespedes@iufm-martinique.fr

 

NB : Si votre article concerne particulièrement le domaine hispanique, votre proposition devra être envoyée à Ève DERRIEN : eve.derrien@wanadoo.fr

 

NB : D’autres propositions à thématique libre seront également considérées.

 

 

 

Caractéristiques matérielles des textes

Le résumé de l’article devra compter de 15 à 20 lignes et être assorti d’une brève présentation de l’auteur en 5-6 lignes ; l’article final devra compter de 20 000 à 25 000 signes, espaces compris, police Times New Roman 12, simple interligne ; les citations doivent apparaître entre guillemets, sans italiques ; les notes doivent être infrapaginales.

Nota : la revue ne publie qu’en noir et blanc.

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 21:59
Théorie des textes possibles
Pour une critique créatrice

Il faudrait supposer l'oeuvre non encore faite, l'oeuvre à faire,

entrer dans le courant créateur qui est antérieur à elle, qui la dépose et qui la dépasse.

En d'autres termes, la critique vraiment créatrice, vraiment adéquate à la création géniale, consisterait à engendrer le génie,

au sens où l'on dit que la géométrie engendre une figure

lorsqu'elle la définit par le mouvement qui la donne.

A. THIBAUDET, Physiologie de la critique, 1930 : « La création en critique »



La critique littéraire est-elle vouée par nature et fonction à rester un « discours second » entièrement subordonné à un texte premier qui peut seul prétendre à la dignité d'un discours créateur ? Si l'activité critique est régulièrement raillée, par les auteurs eux-mêmes, comme une pratique « parasite », est-il tout à fait déraisonnable d'espérer réconcilier critique et création, en projetant des formes de commentaires qui s'autorisent à intervenir sur la lettre du texte pour l'imaginer autrement ?

Des thèses de M. CHARLES sur la "culture rhétorique" (L'Arbre et la source & Introduction à l'étude des textes, Seuil, 1985 & 1995) aux « contre-enquêtes » de P. BAYARD qui invitent à une forme de critique « interventionniste » pour laquelle « il n'y a pas d'oeuvre complète » (Qui a tué Roger Ackroyd ?, Enquête sur Hamlet, L'Affaire du Chien des Baskerville, Minuit, 1998, 2002, 2008), des déclarations plus anciennes de M. BUTOR (« L'activité critique consiste à considérer les oeuvres comme inachevées », Répertoire III, Minuit, 1968 : « La critique et l'invention ») aux propositions plus discrètes de J. DUBOIS (« À l'heure où de nombreux romans enferment leur propre métadiscours, il n'est pas anormal que, de son côté, l'opération critique paye son tribut à l'oeuvre d'imagination et réinvente dans certaines limites le roman dont elle traite », [in :] La Critique et l'invention, Éditions Cécile Defaut/Villa Gillet, 2004 : « Pour une critique-fiction ») jusqu'à l'état des lieux dressé par Y. CITTON (Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ?, Amsterdam, 2007), des dernières lignes de Nouveau Discours du récit (Seuil, 1983) où G. GENETTE revendiquait pour la poétique tout le champ des possibles et donc aussi de l'inédit (« À quoi servirait la théorie si elle ne servait aussi à inventer la pratique. […] Nous n'avons fait jusqu'ici interpréter la littérature, il s'agit maintenant de la transformer ») jusqu'au récent Codicille (Seuil, 2009) où le même théoricien ne s'interdit pas d'interpoler dans Mme Bovary quelque monologue d'un Charles adultère, il semble que tout un courant de la poétique moderne n'ait cessé de revendiquer pour la critique littéraire un droit de réponse aux sollicitations de l'oeuvre, et la possibilité de relever le défi toujours lancé par les auteurs — « Faites-en donc autant ! ».

Dans le droit fil de deux précédents colloques organisés par l'équipe Fabula (La Case blanche. Théorie littéraire et textes possibles, 2006, et Lire pour écrire. Une nouvelle finalité pour l'enseignement de la littérature, 2008, à paraître) et des travaux en cours réunis dans les pages « Textes possibles » de l'Atelier du théorie littéraire du site Fabula, une prochaine livraison de la revue C.R.I.N. (Cahiers de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française, dirigés par F. Schuerewegen & M. Smeets, publiés par l'Université de Nimègue (Pays-Bas) et diffusés par les éditions Rodopi) voudrait rassembler une douzaine de contributions consacrées aux aspects proprement théoriques de toutes les « transgressions » de la frontière séparant texte et métatexte, mais aussi aux nouvelles formes de commentaire qui tentent de conjuguer commentaire et réécriture pour concevoir le discours critique comme production de « variantes ».

Les propositions d'une quinzaine de lignes sont à adresser simultanément à Marc.Escola@univ-paris8.fr & Sophie Rabau (srabau@free.fr) avant le 30 octobre 2009. Doctorants & jeunes chercheurs bienvenus.
Pour les auteurs retenus, les textes finaux (5000 mots environ, précédés d'un bref résumé de 8 à 10 lignes) seront à remettre avant le 15 mai 2010, pour une parution à l'automne suivant.
À la demande des participants, une journée d'études et de discussion des textes reçus pourra être organisée dans l'intervalle, en juin 2010, dans le cadre des activités de l'équipe Fabula à l'École Normale Supérieure.


Responsable : Marc Escola & Sophie Rabau

+ oscar wilde, cf. appel de Gaïac 2
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 18:56

Phase 1
Deuxième version (123 mots)

Les Caribéens ont opéré une mythification d'Haïti. Le pays a ainsi  la particularité d'être l'Autre de la Caraïbe, déjà figure irréductible de l'altérité de l’Europe coloniale.

L’évolution des regards que la Caraïbe porte sur elle – même dépend des rapports avec le Vieux continent : soumission,  appropriation,  absorption ou rejet.

Les réalisatrices haïtiennes Anne Lescot et Laurence Magloire avec le film documentaire de 2002, intitulé Des hommes et des dieux  rendent compte de ces regards et participent d'une étape nouvelle et fondatrice, celle du regard autocentré.
L’analyse se consacre aux modalités filmiques et cinématographiques de l'autonomisation du regard et du discours[, dans la démarche réflexive élaborée] : choix du traitement croisé du vaudou et de l’homosexualité masculine et détournement des techniques du cinéma documentaire.



Première version (100 mots tout rond)

Re-conceiving Hispaniola, c’est repenser les catégories de pensée qui ont permis l'élaboration des représentations d’Haïti.

Les Caribéens ont opéré une mythification d'Haïti. Haïti a ainsi  la particularité d'être l'Autre de la Caraïbe, figure irréductible de l'altérité en Europe.

L’évolution des regards que la Caraïbe porte sur elle – même dépend des rapports avec l’Europe : soumission,  appropriation,  absorption ou rejet.

Les réalisatrices haïtiennes Anne Lescot et Laurence Magloire avec le film documentaire de 2002, intitulé Des hommes et des dieux  participent d'une nouvelle étape de l'histoire du regard de la Caraïbe sur elle-même, celle de l'autonomisation du regard et du discours.




2 phases avant actes du colloque:
1)date limite : 31 mai, projet d'article 100 mots
2)date limite : 15 août, article de 15 à 20 pages, interligne double, environ 5000 mots
+ une bio de 100 mots


Plan :
1)description/narration
2)Analyse = corps de la communication
3)conclusion : Des hommes et des dieux aim at reconceiving Hispaniola
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 23:13
Appel à contribution

Information publiée le dimanche 24 mai 2009 par Fabula (source : Dr Teresa Prudente, Dr Federico Sabatini)

Date limite : 15 juillet 2009

Essay collection, “Cinematic Strategies in XXth Century Narratives”

 

This collection of essays will examine the cinematic elements which characterise the XXth century novel in its aspects of style and narrative, so as to enlighten the less explored implications between literary and visual recreations of images. Russian director Eisenstein, for instance, pointed at the cinematic aspect of Joyce's writing by affirming that “what Joyce does in literature is quite near to what we do and even closer to what we have intentions of doing with the new cinematography”. Starting from early modernism, writers have famously been influenced by the new visual media of cinema, due to the innovative and revolutionary possibility to capture and reproduce movement. Such a recreation of movement and of realistic detail was enacted in several modernist novels and short-stories through the literary employment of cinematic techniques, such as spatial montage, panning, close-up and time-shifts. The collection will offer a multiple perspective on authors who have shown a direct interest in the art of cinema and especially on those who less overtly proved to have been influenced by cinematic techniques. We will welcome submissions from scholars from any field of literary studies, as the collection also aims at tracing an innovative comparative overview of literatures and of literary currents of the XXth century, as well as at providing a wide perspective on different methodological, critical and philosophical approaches.

 

Authors of particular interest include (but are not limited to):

Henry James, Joseph Conrad, Dorothy Richardson, Virginia Woolf, James Joyce, Katherine Mansfield, Samuel Beckett, Doris Lessing, Elizabeth Bowen, William Faulkner, E.M. Forster, D.H. Lawrence, Vladimir Nabokov Nadine Gordimer, George Orwell, Aldous Huxley, Jean Rhys, Gertrude Stein, Marcel Proust, André Gide, Albert Camus, Jean Genet, Thomas Mann, Franz Kafka, Günter Grass, Robert Musil, Ingeborg Bachmann, Alfred Döblin, Hermann Broch, Italo Svevo, Carlo Emilio Gadda, Carlo Cassola, Luigi Meneghello, Umberto Saba, Cesare Pavese, Pier Paolo Pasolini.

 

Related topics include (but are not limited to):

- Cinematic recreations of movement, sensory impressions, physical descriptions, spatial settings, landscapes and urban scenes in narrative.

- Juxtaposition/interpenetration of literary and cinematic devices.

- analogical montage and narrative techniques.

- realism vs. metaphorical language.

- recreations of visual imagination in terms of cinema devices.

- magnified descriptions through the use of close-up.

- space and place recreations through the use of cinematic panning.

- subjective and objective point of view.

- cinema and stream of consciousness.

- simultaneity and time-space shifts.

 

Please send a 500-word abstract as a word-attachment, together with a brief bio-bibliographical note, by 15 July 2009, to Dr Teresa Prudente and Dr Federico Sabatini, Department of Comparative Literature, Faculty of Humanities, University of Turin, Via San Ottavio, 10123, Turin, Italy. Email: teresa.prudente@unito.it ; federico.sabatini@yahoo.com.

Completed essays, of no more than 6000 words, must be submitted before 30 October, in order for publication to take place in early 2010. Please note that acceptance of an abstract does not guarantee selection of the final essay.

 

Responsable : Dr Teresa Prudente, Dr Federico Sabatini, University of Turin, Italy

 

Adresse : University of Turin, Department of Comparative Literature, Faculty of Humanities, Via San Ottavio, 10123, Turin, Italy
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